#Tournoi du Maroc 2023: la France, à égalité face à un grand mondial, mais victorieuse
Ce mardi 18 avril 2023, l’équipe de France de Futsal FFF rencontrait un grand cador mondial sur ses terres: le grand Maroc de Monsieur Hicham DGUIG. Une rencontre attendue par les observateurs comme un véritable test pour la formation de Raphaël REYNAUD.
Seule la passion aura permis aux passionnés de futsal de veiller très tard ce mardi 18 Avril pour assister en direct à une rencontre haute en couleur entre les Bleus et l’un des quarts de finalistes du dernier mondial lituanien, classé 8ème au ranking mondial: le Maroc des coéquipiers de Bakkali et Mesrar. Une rencontre, au-delà de l’aspect sportif, empreinte de symboles, au vu des liens amicaux unissants les deux nations, des joueurs bi-nationaux évoluant en bleu ou des coéquipiers d’un même club évoluant dans les deux sélections. Une rencontre ayant également tout son attrait en termes tactiques: une référence mondiale d’une part en la personne d’Hicham DGUIG, et celui de l’enthousiaste Raphaël REYNAUD, souhaitant emporter la France au plus haut niveau mondial.
Quelques jours après leur brillante victoire 3 à 0 face au Japon, cette rencontre en terre marocaine aura été placée sous les signes de l’engagement et du suspens, tant la France aura donné du fil à retordre aux locaux. Ouvrant le score en début de match grâce à Zakehi (Mouvaux), la France mènera même son sujet en étant en avance au score à la mi-temps par 4 buts à 3 (buts de Mouhoudine, Belhaj et Saadaoui), le joueur marocain de Mouvaux Chaaraoui (ex-Hovocubo) réalisant pour sa part un doublé par coups francs, accompagné par un quatrième pion égalisateur de Mesrar pour le Maroc.
La seconde mi-temps offrira son lot de stress et d’un chaud suspens, avec une France plaisante à voir jouer, ne lâchant rien avec pas moins de trois voire quatre balles de matchs, malheureusement non concrétisées. Il ne faudra pas être chauvin pour affirmer que la France aurait pu espérer bien mieux de ce match d’un très haut niveau, et ce, malgré le but tout fait des marocains sauvé in-extremis par Abdessamad Mohammed sur la ligne française. Score final 4 à 4.
Il faudra retenir l’immense maîtrise des Bleus malgré l’opposition de grand niveau proposée par le Maroc, ainsi que le risque d’un power-play pris « sans souci » par le coach tricolore en fin de partie malgré le score de parité, signe que la France ne doute désormais plus de ses capacités; une France prête à ne plus se contenter de juste conserver un résultat. Il sera important de garder à l’esprit que cette équipe de France new look, bâtie depuis près de deux ans voudra désormais aller chercher toute victoire qu’elle mérite, 8ème mondial ou pas en face. Le Maroc, la Croatie voire le Japon n’avait pas grand chose à prouver au final dans ce tournoi, si ce n’est valider des acquis ou justifier un niveau. La France, quant à elle, avait tout à gagner en sortant de ses « bases européennes »: celle de confirmer un état d’esprit qu’il faudra continuer à mobiliser pour les prochaines échéances à venir. Elle sera encore plus crainte et respectée, logiquement. Mais aussi attendue de pied ferme. Exit l’injustice et le but refusé de Bendali en fin de partie. C’est oublié. Au-delà d’un match nul au final sur la table de marque, la victoire de l’équipe de France de Reynaud aura été de renforcer le mental de tout un groupe, véritable patrimoine à mobiliser pour l’avenir d’une sélection qui ne peut être que radieux sur la scène internationale. C’est tout le mal qu’on souhaite aux hommes de Raphael Reynaud et de la délégation emmenée par Philippe Lafrique.
Le sélectionneur des Bleus affirmait fin 2021 dans Ouest France que le futsal « était une usine à plaisir« . Ah bon ? Nous n’avions pas remarqué…