Ils avaient un prénom: Vitor, Ilham, Ahmad.

Le coronavirus, c’est souvent des chiffres, froids et implacables, servis en direct à l’heure du 20 heures. Le coronavirus, ce sont des milliers de personnes qui avaient une vie, des familles, des passions.

Parmi ceux-ci, Ilham et Ahmad, qui avaient la passion du futsal, respectivement joueuse internationale iranienne de futsal, et sélectionneur de l’équipe d’Iran. C’est à présent le petit Vitor qui nous a quitté. Nous avons décidé de leur rendre un modeste hommage. Pour ne jamais les oublier.

Dimanche 29 mars 2020. à Maceda, rien ne sera jamais plus comme avant. Cette cité au sud de la ville de Porto, dans le nord du Portugal, vient de perdre l’un de ses enfants. Vitor. Dans cette pandémie mondiale de Coronavirus qui a déjà décimée des milliers de personnes dans le monde, et contraint près de 4 milliards d’être humains à être confiné, cette disparition choque. Elle heurte. Elle blesse. Elle fait couler des larmes.

Vitor est fan de futsal. Il joue au sein du Centro Cultural e Recreativo de Maceda, dans le quartier d’Espinho, à Maceda. Mais surtout, Vitor est jeune, très jeune. Vitor a 14 ans. Inadmissible. Nous sommes heurté au plus profond de nos âmes.

Tout le Portugal est en deuil ce lundi 30 mars 2020, énième jour de confinement. Les nombreuses photos de profils et de bannières, sur les réseaux sociaux, fleurissent sur les réseaux sociaux. Quelques jours après la mort de la jeune Julie, 16 ans, Vitor est malheureusement la plus jeune victime de ce Covid-19, apparu en Chine à Wuhan il y a plusieurs mois.

Avec sa petite frimousse brune et souriante, un trophée de futsal dans les bras, Vitor nous a quitté. Sur la page facebook de son club , le Centro Cultural e Recreativo de Maceda affirmait « qu’il n’avait pas réussi cette fois-ci à feinter son adversaire, comme il l’avait fait tant de fois, nous sommes déchirés et sans voix. Reposes en paix champion« . Nous le sommes aussi.